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frédéric paillard - Page 2

  • Villefort : Frédéric Paillard ouvre les portes de l’église Saint-André

    2021 28 février Eglise Saint-André de Villefort 001.JPGLa statue de Saint-André, visible au-dessus de l’autel.

    Au printemps 1996, la chapelle du Calvaire à Chalabre avait bénéficié de soins d’un ouvrier spécialisé requis par la municipalité et l’association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb (Aspak), présidée alors par Marie-Louise Saddier. Ancien artisan ébéniste et compagnon du tour de France, Frédéric Paillard s’était employé durant dix mois à restaurer mobilier, statues, toiles, ainsi qu’une partie de la toiture et cela en collaboration avec les employés de la commune.

    Néo retraité parti de Chalabre et devenu Villefortois depuis le printemps dernier, il a décidé d’employer un peu de son temps libre au service de l’église Saint-André de Villefort. Autrefois, les « marguilliers », membres de la congrégation appartenant à la fabrique paroissiale, prenaient part aux dépenses inhérentes au nécessaire entretien des lieux de culte. Mais c’était dans les années 1700. Moins nombreux aujourd’hui, ils comptent en la personne de Frédéric Paillard, un digne successeur, défenseur du patrimoine et passionné d’histoire. Il propose également des visites commentées, sur rendez-vous au 06 33 55 14 80.

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    Un instrument à clavier est venu enrichir le mobilier de ce lieu saint

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    La sacristie a fait l’objet de soins particuliers

  • C’était hier : Chasse-neige d’antan

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 28 février 1996.

    frédéric paillard,olivier serrusManon et Frédéric ont sillonné sans relâche les rues de Chalabre (Photo archives, Février 1996).

    A peine remis de leurs émotions dominicales provoquées par les sautes d’humeur d’une écorce terrestre en mal d’exercice, les Chalabrois voyaient fondre sur eux de lourds nuages gris qui allaient en très peu de temps, blanchir le Kercorb. Au petit matin du mercredi 21 février, 10 à 15 cms de neige étouffaient le moindre son, mais un chuintement particulier parvenait tout de même aux oreilles des quelques téméraires qui se risquaient à pointer le nez entre leurs volets entr’ouverts.

    Paralysées par une neige tombée en abondance au cours de la nuit, une à une les artères du centre-ville redevenaient carrossables grâce notamment à la louable initiative d’un Chalabrois qui aime conjuguer le verbe rendre service, par tous les temps. Un drôle d’attelage aussi singulier que sympathique a ainsi permis de rendre les pavés aux piétons, depuis la rue des Cloutiers en passant par la rue des Pénitents blancs ou la rue des Boulangers. Guidée par Frédéric Paillard son maître, Manon, jument comtoise de 11 ans, a sillonné les petites rues, tractant derrière elle une étrave en bois dont l’efficacité a favorisé un rapide retour à la normale grandement apprécié par les Chalabrois qui adressent leurs vifs remerciements à Frédéric et à son fidèle compagnon.

    Pendant ce temps, sous terre...

    Ce retour frisquet vers le siècle dernier offre également l’occasion de revenir sur un petit événement qui avait alors secoué au sens propre comme au sens figuré, le pays chalabrais. Il était 2 h 46’ dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février, quant un long bruit sourd avait parcouru la capitale du Kercorb. Enregistré sur les instruments de l'Institut de physique du globe de Strasbourg, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter, venait d’être ressenti sur une zone ayant pour épicentre le village d’Axat. Une dizaine de répliques seront encore enregistrées jusqu’à 3 h 15, lesquelles ne feront que très peu de dégâts. Pour la petite histoire, il faut préciser que dans le même temps, le pub « le Totem » ouvrait pour première fois ses portes du côté de Montjardin, à l’initiative d’Olivier Serrus (voir blog mercredi 17 février 2021).

  • C'était hier : Kercorb Patrimoine prépare une nouvelle saison

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 23 janvier 2011. Avec le départ à la retraite officieuse mais néanmoins méritée de son animateur, l’association Kercorb Patrimoine dont l’objectif premier était la promotion et la transmission de l’artisanat paysan, a cessé son activité en décembre 2018.

    kercorb patrimoine,frédéric paillardFrédéric Paillard perpétue les pratiques d’une époque révolue (Photos Frédéric Paillard, archives, Juin 2009).

    L’assemblée générale de l’association Kercorb Patrimoine s’est tenue dernièrement dans les locaux de la Bâtisse, sous la présidence de Gilbert Chaumont. Il revenait à Frédéric Paillard, animateur, de faire un bilan des nombreuses animations proposées en 2010. Les stages d’initiation à la vannerie et à la poterie ont connu une bonne fréquentation, seule ombre au tableau, le retour de quelques chèques impayés et des désistements de dernière minute. Malgré ce manque à gagner, la trésorerie présente un solde positif. Le bureau démissionnaire a été reconduit, ainsi Gilbert Chaumont est réélu à la présidence, Christine Fédérico au secrétariat et Michèle Grosse à la trésorerie.

    De nouveaux projets de stages et randonnées ont été exposés et les tarifs de ces animations ont été modifiés. Après avoir constaté qu’elle appliquait des prix largement en dessous des tarifs nationaux, l’association a décidé de procéder à un réajustement. La participation aux stages est fixée à 25 € la journée pour les adhérents, à 38 € pour les non adhérents, ces prix pouvant varier en fonction du thème. Pour exemple, il ne sera demandé que 10 € afin de participer à la chasse au « dahut », programmée le samedi 2 avril prochain.

    Le nouveau DVD en cours de préparation, intitulé « Mystérieux Kercorb », propose des photos aériennes du site ainsi que des photos insolites de lieux méconnus du pays de Kercorb. Il sera mis à la vente à partir du mois de mai au prix de 15 €. L’adhésion annuelle est maintenue à 15 €. Frédéric Paillard concluait « en souhaitant pour tous que l’année 2011 commence en douceur avec entrain et joie ». Le prochain stage est prévu dimanche 23 janvier, au programme confection d’un panier à bois, fond bois rectangulaire. Siège de l’association au n° 15 de la Route de Lavelanet, renseignements au 06 33 55 14 80.

    kercorb patrimoine,frédéric paillardElève en classe de CE2 à Louis-Pergaud, Claire avait glissé des travaux pratiques au programme de ses vacances scolaires.

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie sur le mont Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 15 janvier 2001.

    calvaire,frédéric paillardIls ont fêté les Rois autour d’une table de fortune, sous les accords de la flûte de Sergi Pan (Photos archives, Janvier 2001).

    Comme cela avait été déjà le cas au siècle dernier, la chapelle du Calvaire ouvre à nouveau ses portes en 2001, le premier dimanche de chaque mois, de 14 h à 18 h. 

    En ce dimanche de l’Epiphanie, les amoureux du patrimoine ont donc repris leur bâton de pèlerin, en direction du chemin de croix menant à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs. Un rendez-vous très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs qui bénéficient d’une vue exceptionnelle sur la cité chalabroise et la chaîne des Petites Pyrénées. Soumis aux quatre vents du Kercorb, ce lieu de prière accuse hélas les outrages du temps, chacun peut le constater et les remarques apposées sur le livre d’or de la chapelle en témoignent.

    Ebéniste et guide bénévole, Frédéric Paillard avait dans un passé récent accompli quelques travaux de restauration qu’il n’avait pu mener à terme pour des raisons administratives et financières. Aujourd’hui, cet ancien compagnon du tour de France souhaite créer une association de sauvegarde, « Les amis du Calvaire », plusieurs volontaires ont souhaité oeuvrer à ses côtés. Diverses actions pourraient alors être mises sur pied, afin de recueillir des fonds nécessaires à l’entretien de la chapelle (concerts, pique-niques).  

    calvaire,frédéric paillard

    Frédéric Paillard pouvait arborer dimanche un soutire optimiste à l’idée de relancer un chantier stoppé en 1996 un peu contre son gré. Le soleil courait encore sur Roquefère lorsque le nouvel ermite de ces lieux recevait sur le parvis une sympathique troupe venue lui apporter la traditionnelle galette des Rois. A leurs pieds, Chalabre commençait à disparaître dans un superbe gris fumeux cher à Léonard de Vinci. Il était l’heure de passer à table et de partager un instant de convivialité, qui en appellera certainement d’autres.

    Les personnes souhaitant s’investir au sein de la future association « Les amis du Calvaire », peuvent contacter Frédéric Paillard à son domicile de la Bâtisse à Chalabre.